Les Assises, késako ?

Dans son sixième et dernier rapport, le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) confirme l’hypothèse de l’origine anthropique du changement climatique, mais aussi de ses effets inévitables à court, moyen et long terme. Le changement climatique a provoqué une hausse des températures moyennes sans précédent (+1.2°C dans le monde et +1.9°C en France). La France risque même d’atteindre 4°C de réchauffement d’ici 2100. Ceci est d’autant plus probable que les émissions et la concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère continuent d’augmenter. A ce rythme-là, des « points de bascule » pourraient être franchis de manière irréversible (disparition des coraux, fonte des calottes glaciaires, dégel du pergélisol…). Ce changement climatique augmente par ailleurs la fréquence, l’intensité et la durée des événements climatiques extrêmes (sécheresses, inondations, incendies, canicules…).

Notre association fait déjà face à ces enjeux (interdictions de faire du feu, insolations, canicules, tempête lors d’un rassemblement…). Elle s’est engagée à mettre en place des mesures d’adaptation et d’atténuation dans le cadre de ses résolutions (de 2016, 2017 et 2020) et de son plan d’orientation (2022 – 2028) : réduire son bilan carbone de 21.5% d’ici 2025, camper en toute saison… Toutefois, l’adaptation suppose de pouvoir réviser et ajuster ses projets, stratégies et priorités régulièrement. Les Assises seront donc l’occasion de débattre sur ce sujet en prenant du recul sur les mesures qui ont été mises en place et en prenant en considération de nouveaux risques.